Le club des polarophiles québécois

Ni chaud ni froid (de Minette Walters)

MD (septembre 2009)


En un coup d'oeil


À mon avis

J'avais lu il y a quelques années La cuisine sanglante qui m'a laissé un vague souvenir. Ce ne devait pas être trop favorable, parce que je n'ai rien lu d'elle depuis. Pourtant, elle a ses adeptes. Je me suis donc résolu à tenter de nouveau l'expérience avec un court roman. Ce qui n'est peut-être pas une bonne idée, parce que nous avons l'habitude de comparer des romans plus volumineux.

Toujours est-il que ce n'est pas ce roman qui va m'inciter à reprendre la douzaine de romans que Walters a écrits depuis le début des années 90. L'auteure a beau nous présenter un plan du village et souligner par des dates les déplacements temporels, ce n'est pas facile de se laisser gagner par cette histoire où trop de personnages s'entrecroisent et d'où les principaux éléments sont absents. J'ai eu l'impression que Walters avait voulu relever une sorte de défi. L'écriture est simple, dépouillée, mais l'intrigue aussi.

A classer probablement dans les cozy mysteries car, même si les meurtres sont affreux, ils ont été commis avant le début du récit. L'enquête se passe à travers des conversations, animées mais peu captivantes. Bonne description du racisme latent qui ne cherche qu'un prétexte pour se manifester, mais démonstration qu'une communication de bonne foi peut tuer dans l'œuf la discrimination.

Pas désagréable, mais pas indispensable.

Ma note: 2,5 / 5